A quelques jours de l’élection, Washington se barricade par crainte de violences. En fin de semaine, une quantité impressionnante de magasins du centre-ville de Washington faisaient protéger leurs vitrines de planches de bois, par crainte de manifestations qui dégénèreraient le jour du scrutin ou les suivants.
En cas de course serrée et de résultats retardés, certains craignent des scénarios catastrophes, dans lesquels des partisans des deux candidats sortiraient dans la rue pour réclamer l’abandon de l’adversaire, voire prendraient les armes. Et le président Donald Trump n’a pas rassuré en refusant à plusieurs reprises de dire clairement s’il cèderait pacifiquement le pouvoir en cas de défaite le 3 novembre.
Chef de chantier pour une entreprise du Maryland qui emploie une soixantaine de personnes, Sean Anger affirme s’être occupé de barricader pas moins de 20 immeubles dans les derniers jours. Une prestation qui coûte quelques milliers de dollars. “Nous avons fait celui-là au moment des émeutes il y a quelques mois“, se souvient-il, à quelques pas de ses collègues clouant de grands panneaux découpés sur place. […]