Quatre Suédoises et neuf enfants de l’EI rentrent bientôt en Suède. Les femmes ont fait leur chemin de la Syrie à la Turquie, où elles sont actuellement en détention. Selon la chaîne publique suédoise SVT, au moins deux des femmes ont été exfiltrées clandestinement hors du camp de réfugiés d’al-Hol, dans le nord-est de la Syrie.
« La police, la SAPO (Sûreté de l’Etat), les services sociaux, les agences de migration et de santé en cas de catastrophe les recevront dès qu’ils atterriront », explique Jonas Trolle, directeur du Centre contre l’extrémisme violent, CVE.
Depuis plus de deux mois, les Suédoises sont bloquées en Turquie. La raison du retard dans le retour en Suède est que les femmes et les enfants doivent subir des tests ADN pour s’assurer que les enfants sont vraiment les enfants des femmes. L’une des femmes a également été testée positive pour le Covid-19.
Parmi les quatre, il y a une femme de 48 ans qui a quitté la Suède pour se rendre en Syrie en 2011. La femme, qui est maintenant veuve, a donné naissance à cinq enfants. Deux d’entre eux, elle les ramène en Suède. Deux autres sont morts et un troisième est toujours dans la région.
Elle s’est rendue en Syrie à l’âge de 19 ans
Une autre des femmes est allée en Syrie quand elle avait 19 ans. SVT a parlé à un de ses proches :
« Nous attendions que la Suède les ramène à la maison. Mais quand rien ne se passe, les parents ont pris les choses en main et payé les passeurs. La femme avait 19 ans quand elle est partie et le regrette maintenant. Il vaut mieux qu’on soit traduit en justice ici que d’être autorisées à attendre dans un camp de réfugiés en Syrie avec un avenir incertain.
Trois d’entre elles avaient rejoint l’EI en Syrie en provenance de Stockholm et une de l’ouest de la Suède. Bientôt, elles devraient arriver en Suède. Et dès qu’elles atterriront, elles seront accueillies par une équipe déjà à l’aéroport. […]