Pour Laurent Nuñez, coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, “la menace est essentiellement endogène”.
“La menace est essentiellement endogène. La menace projetée, comme nous l’avons connu lors des attentats du 13-Novembre, d’individus venus de zones, est moins probable, même si nous restons vigilants compte tenu du contexte, des appels à la haine contre la France“, analyse Laurent Nuñez, qui rappelle le contexte actuel très particulier.
L’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, la republication des caricatures du prophète Mahomet, les réactions virulentes d’une partie du monde musulman sur la lutte contre les séparatismes, impulsée par une loi du gouvernement, ont accentué le risque. “Cette tension et cette propagande sont susceptibles d’inspirer un certain nombre d’individus de la mouvance ‘endogène’, qui sont présents sur le territoire national et qui passent à l’action en cédant à l’appel de ces propagandes dont certaines sont très explicites“, poursuit le coordinateur du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. […]