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Ils sont soupçonnés d’avoir désigné Samuel Paty à Abdoullakh Anzorov, le jeune Tchétchène qui a assassiné le professeur le 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Le Parisien révèle les échanges entre deux mineurs, mis en examen pour “complicité d’assassinat terroriste”, et l’assaillant, le jour du drame.

Le 16 octobre, Abdoullakh Anzorov accoste un des collégiens. Il lui demande de lui “montrer” le professeur, contre de l’argent. Le collégien accepte. “Il m’a dit qu’il voulait lui parler pour qu’il demande pardon devant tous les musulmans en le filmant. Il m’a aussi dit qu’il voulait grimper au tout début pour rentrer dans l’établissement. Je ne sais pas pourquoi il ne l’a pas fait”, raconte l’élève. Anzorov lui aurait également précisé qu’il reviendrait “à la rentrée” si Samuel Paty était absent. “Il m’a dit que c’était pour venger Dieu. Pendant une heure, qu’il était resté avec moi, il n’a fait que me parler de religion. Il m’a dit que le père de famille (qui s’était plaint du professeur dans une vidéo largement relayée, ndlr) fallait le croire, de ne croire que par Allah”. Le deuxième collégien, un élève de 3e, s’est ensuite joint à la conversation, acceptant de désigner le professeur. “Il nous a dit qu’il voulait le taper et le prendre en vidéo, et l’humilier et le forcer à s’excuser”, racontent les jeunes hommes.

(…) La Dépêche

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