Pendant 24 heures, le commentariat progressiste a eu peur. Très peur. […]
C’est surtout à une faillite intellectuelle que nous avons assisté. Les grands médias s’étaient jurés, après l’élection de 2016, de chercher à comprendre cet électorat qui ne leur obéit pas et ne pense pas comme eux. Les belles intentions n’ont pas duré. Rapidement, la diabolisation du cul-terreux et des « deplorables » est redevenue la norme. De même la focalisation excessive des derniers mois sur Qanon, une mouvance toxique mais marginale, faisant passer l’ensemble des électeurs trumpistes pour des fous conspirationnistes. […]