Mais ce qui a justifié ce livre, ce ne sont pas les réformes, mais l’accès de plus en plus de femmes au monde du travail: le pétrole ne rapporte plus autant qu’avant et pour vivre, les femmes doivent travailler! Elles se retrouvent donc dans des postes d’encadrement intermédiaire où elles doivent encadrer ou travailler avec des hommes qu’elles n’avaient même pas le droit de rencontrer quelques années plus tôt! […]
[…] Plus personne ne vient hurler après les marchands qui ne ferment pas à l’heure de la prière, plus personne ne vient éteindre la musique, plus personne ne va crier sur une femme mal voilée et vérifier qu’elle n’est pas publiquement accompagnée d’un homme qui ne soit pas de sa famille…
[…] Et plus récemment, une loi sur l’habillement ne mentionne plus du tout une obligation de porter un voile ou une abaya mais simplement de s’habiller décemment en précisant que c’est valable pour les femmes comme pour les hommes. Et ça se voit: j’ai été surpris à Riyad cette année par le nombre de femmes saoudiennes qui ne portaient tout simplement pas de voile. Ce n’est pas une majorité, mais cela augmente à vue d’œil.