Les services Parler et Gab, utilisés par l’extrême droite, ont connu des afflux d’inscription massifs depuis l’élection présidentielle aux Etats-Unis.
Facebook et Twitter « déchirent le tissu même de notre démocratie », a affirmé, lundi 9 novembre, Bill Russo, le responsable de la communication de Joe Biden, estimant que les réseaux sociaux ne faisaient pas assez pour limiter la diffusion de messages complotistes accusant sans preuve le président élu d’avoir « volé » l’élection. De très nombreux militants de la droite américainedénoncent, eux, une « censure » illégale de la part de Facebook, Google ou Twitter, et s’inscrivent sur des réseaux sociaux « alternatifs » et non modérés, créés par des militants de droite ou d’extrême droite.
Le réseau social Parler, qui se veut un équivalent « libre » de Twitter, a ainsi vu le nombre de ses inscriptions exploser depuis l’élection. En une semaine, son nombre d’utilisateurs est passé de 4,5 millions à 8 millions, affirme le réseau social, possédé en partie par l’activiste pro-Trump Dan Bongino. « Combattez la tyrannie technologique. Mobilisez-vous pour la liberté sur les réseaux sociaux. Inscrivez-vous sur Parler », écrit M. Bongino dans un message sur son site, où il appelle également à lutter contre « l’inquisition numérique ».
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