Airbnb a révélé vendredi 13 novembre qu’1,4 million d’utilisateurs n’avaient pas voulu signer sa déclaration de non-discrimination créée en 2016. Ces internautes ont préféré renoncer aux services de la plateforme plutôt que de s’engager à ne pas faire preuve de sexisme, le racisme ou encore d’homophobie.
Cette déclaration engage chaque utilisateur à respecter le genre, le sexe, la race, l’orientation sexuelle, la religion ou encore le handicap de chacun. Les personnes souhaitant créer un compte, effectuer une réservation ou mettre un bien en location doivent accepter ces termes. […]
L’entreprise américaine a été accusée par le passé de ne pas prendre le problème des discriminations à bras-le-corps. Des exemples de Français refusant de louer leur logement à des Maghrébins, de Chinois écartant des clients tibétains ou ouïgours, ou encore de loueurs pro-Trump rejetant des personnes d’origine asiatiques, avaient notamment été signalés. Airbnb pourrait bientôt mettre en place de nouvelles mesures en concertation avec des organisations de défense des droits civiques.