La justice doit décider de l’irresponsabilité pénale d’un Afghan de 24 ans : après un exil douloureux et en proie à un délire paranoïaque, il avait égorgé un compatriote en mars 2017, dans la Manche.
[…]Délires paranoïdes
Des délires paranoïdes récurrents, comme les qualifient deux experts, qui l’avaient conduit à un bain de sang, le 20 mars 2017 dans la Manche. Cet après-midi-là, un de ses compatriotes est retrouvé égorgé, dans le logement que plusieurs Afghans partagent à Avranches. En garde à vue, Gul reconnaît le meurtre, et l’avoir prémédité […]. Et il comptait s’en prendre à un autre ressortissant de son pays. « Il était convaincu d’un complot d’Afghans, qu’on empoisonnait son café, sa sauce tomate, qu’il subissait des viols » […]
Les experts sont formels : « […] état psychotique aigu, qui a aboli son discernement au moment du passage à l’acte. Il faut des soins, bien sûr, en milieu psychiatrique fermé, qui apaiseraient son délire. » […] Décision le 15 décembre.