Cinq mois après la mort de son chef historique, l’organisation terroriste au Sahel a annoncé le nom de son nouveau chef : l’Algérien Abou Obeïda Youssef Al-Annabi. Il prend la tête d’une organisation “qui perd du terrain”, souligne la presse.
La nomination d’Abou Obeïda Youssef Al-Annabi à la tête d’Aqmi n’est pas une surprise. Lui qui a combattu en Afghanistan en 1990 est un des fondateurs de l’ancêtre d’Aqmi, le GSPC, en 2004. Cet homme originaire de la ville côtière d’Annaba était déjà un des plus hauts dirigeants de l’organisation terroriste : il était jusque-là à la tête de la choura, qui définit les objectifs de l’organisation, explique El-Watan. Il était un des cerveaux de plusieurs des attaques terroristes ces dernières années. On lui attribue notamment l’enlèvement d’Antoine de Léocour et Vincent Delory, deux jeunes Français, au Niger, en 2011. (…)
Nouveau visage de la terreur au Sahel, Abou Obeïda Youssef Al-Annabi en était déjà la voix. Depuis 2015, il était devenu une personnalité “médiatique” de l’organisation, écrit Liberté. En 2019, il a même répondu aux questions d’un journaliste de France 24. Une intervention extrêmement rare.