27/11/2020
Après l’évacuation violente d’un éphémère camp de migrants, lundi soir place de la République à Paris, 74 % des Français jugent l’opération des forces de l’ordre «justifiée», selon un sondage exclusif Ifop-Fiducial pour CNEWS et Sud Radio publié ce vendredi 27 novembre.
26/11/2020
24/11/2020
Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe :
POLICE – “Indignation”, “démission”, “inacceptable”… L’évacuation violente par les forces de l’ordre de réfugiés installés place de la République à Paris ce lundi 23 novembre au soir déclenche un véritable tollé dans une partie de la classe politique.
Les réactions de Benoît Hamon, Raphaël Glucksmann, Olivier Faure, Alexis Corbière (LFI), David Belliard (EELV), Fatoumata Koné (EELV), ainsi que des députés LREM…
“A quoi sert de faire voter une loi pour protéger les policiers, si c’est pour les désavouer collectivement au moindre incident ou à la moindre provocation d’extrême gauche ?”, se demande Marine Le Pen.
#SputnikVidéo | Éric Coquerel @ericcoquerel lance aux forces de l’ordre qui demandent à la foule de reculer: «Je suis député. Vous pouvez pas pousser comme ça»https://t.co/zMC9wdscAz pic.twitter.com/rAp7CLXCF1
— Sputnik France (@sputnik_fr) November 23, 2020
23/11/2020
Lundi soir, environ 500 tentes bleues se sont déployées sous la statue de la République, sur la place du même nom. Mais vers 21h30, le campement avait été totalement démantelé par les forces de l’ordre, malgré les protestations des associations de défenses des exilés.
Plusieurs centaines de migrants, en errance depuis l’évacuation d’un important camp d’exilés la semaine dernière, ont monté lundi un nouveau campement dans le centre de Paris, que les forces de l’ordre ont rapidement démantelé dans la soirée.
“On était sur le campement (précédent), on a été virés le jour où les autres ont été emmenés dans les bus (pour être mis à l’abri) et depuis on est à nouveau dans la rue où la police ne nous laisse pas dormir”, a expliqué Mahdi Jafari, un Afghan de 19 ans, en installant sa tente à 19 heures précises sur la place de la République.
En moins de deux minutes, environ 500 tentes bleues se sont déployées sous la statue de la République, vite investies par des centaines d’exilés, pour l’écrasante majorité originaires d’Afghanistan.