Le Parti socialiste lutte contre le mouvement rebelle de jeunes “Rouge”. Deux administrateurs auraient des liens communistes et ont été expulsés. En arrière-plan, des clubs avec de jeunes militants “rouges” veulent réformer radicalement le PS, ce qui ressort maintenant d’une recherche interne confidentielle.
À la fin du mois dernier, le conseil d’administration du PS a cessé de financer le club de jeunes Rood après un véritable soulèvement au sein de cette organisation. Le club de jeunes est maintenant privé d’environ 180 000 euros par an, parce que les membres de Rood ont choisi des “personnes de leur conseil d’administration” qui ne sont plus membres du PS. Leur adhésion a été annulée par le sommet, qui a parlé de “communistes radicaux planqués au grenier”.
Les deux dirigeants dissidents du mouvement de jeunesse – le président Olaf Kemerink et le membre du conseil général Robin de Rooij – ont refusé de partir. La direction du parti a toutefois exigé que le mouvement de jeunesse se distancie des clubs “rouges” qui seraient actifs au sein du PS. Le président Jannie Visscher : “Nous ne sommes pas fous, Henkie, et nous ne laisserons pas le mouvement de la jeunesse être détourné par les communistes.”
Un langage séditieux
Les recherches qui ont été divulguées par le réseau du PS montrent que toutes sortes de propos incendiaires sont diffusés dans les groupes de discussion (en ligne) par les jeunes membres : certains militants veulent même “nettoyer” le conseil d’administration du parti mère et les clubs qui luttent dans l’obscurité pour la “transformation” du parti socialiste en formant “un front uni” de marxistes au sein de la structure du parti. […]