Fdesouche

Frédéric Lagache, porte-parole du syndicat Allliance-Police nationale, est venu mesurer le désarroi des forces de l’ordre après l’interview du président de la République à Brut. « Désarroi, c’est un euphémisme : ils sont écœurés, constate le syndicaliste. Le président de la République s’est mis au niveau de Mélenchon. C’est un lâchage en rase campagne. » Qu’ils soient CRS ou policiers des brigades anticriminalité, pour eux, les propos du chef de l’État sur les contrôles au faciès ne passent pas.

Dans un entretien accordé vendredi au média en ligne Brut, Emmanuel Macron a dit vouloir regarder en face la question des contrôles au faciès. « Aujourd’hui quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé […] On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable », a regretté le chef de l’État.

En guise de protestation, Alliance, seul syndicat de police qui avait appelé à faire barrage à Marine Le Pen en 2017, demande à ses adhérents de ne plus pratiquer aucun contrôle d’initiative : « Pas de contrôle, pas d’initiative, pas de problème », peut-on lire dans un tract tiré après l’entretien présidentiel.

(…) Le Point

Fdesouche sur les réseaux sociaux