La Ville va vendre un immeuble au 22 rue Joseph-Bara. Dit comme ça, l’événement est anodin. Sauf que cette cession, qui doit être votée ce lundi 7 décembre en conseil municipal, clôt un dossier qui avait provoqué au sein de l’ancien conseil municipal une vive polémique.
Souvenons-nous, le fer avait alors été porté par Jean-Philippe Maillos, en juillet 2019. L’élu Front de gauche s’élevant contre le droit de préemption activé par la ville sur ce bien propriété de l’association diocésaine qui avait, en janvier de cette même année, signé un sous-seing privé avec La Sauvegarde, qui souhaitait y aménager un lieu d’accueil pour mineurs isolés étrangers. 45 places étaient prévues.
Vendu 595 000 euros
Dans un débat forcément agité, la Ville avait motivé sa décision en indiquant que l’arrivée de migrants était contraire à la politique d’habitat souhaitée pour ce quartier : son repeuplement avec des logements de standing. C’est finalement ce que propose le promoteur sur les rangs avec 7 appartements dont quatre T4 de plus de 140 m².
Comme ses prédécesseurs, cette vente, pour un montant de 595 000 € va faire réagir l’opposition qui s’étrangle de voir se refermer si abruptement au nez de ces mineurs isolés la porte du centre-ville.
(Merci à René)