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Emmanuel Macron a annoncé mardi 8 décembre que le porte-avions de nouvelle génération, surnommé « Pang » par les militaires, sera bien à propulsion nucléaire. «Sans nucléaire militaire, pas de nucléaire civil», a-t-il martelé à l’occasion d’une visite au Creusot chez l’industriel Framatome, filiale d’EDF et fabricant de chaudières nucléaires. Nouveau réacteur, catapultes électromagnétiques, chasseurs Scaf, drones : le remplaçant du « Charles de Gaulle » prend forme. Aujourd’hui, 28 navires dans le monde peuvent embarquer au moins 15 avions, selon le ministère, qui estime leur nombre à 36 en 2040. Un deuxième porte-avions n’est pas au programme pour le moment… « mais pas exclu » selon le cabinet de la ministre.

Ce porte-avions, qui n’a pas encore de nom, devrait entrer en service à l’horizon 2038. Il sera près de deux fois plus gros que le Charles de Gaulle qu’il doit remplacer, avec 75 000 tonnes contre 43 000, et une longueur à la flottaison de 305 mètres contre 262, selon le cabinet de la ministre des Armées, Florence Parly.

Capable d’embarquer des Rafale, il devra aussi embarquer les nouveaux chasseurs prévus dans le projet de système de combat aérien du futur (Scaf), plus gros que leurs prédécesseurs (30 tonnes contre 22 à 24 tonnes), ce qui a obligé à allonger le pont d’envol par rapport au Charles. En remplacement des catapultes à vapeur, le nouveau porte-avions sera équipé de catapultes électromagnétiques (Emals), développées par les États-Unis et déjà déployées (non sans peine) sur l’USSGerald R. Ford. Le groupe aérien embarqué sera composé de 30 chasseurs, d’avions de guet aérien et d’hélicoptères, mais aussi de drones, qui sont une partie essentielle du projet Scaf développé notamment avec l’Allemagne. […]

Le Point

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