Des étrangers qui ne parlaient pas français ont obtenu leur code
Le service d’investigation de la police aux frontières a été chargé de l’enquête. Les policiers ont relevé une trentaine de cas suspects, à Toulouse mais aussi dans toute la France. Les doutes se sont rapidement tournés vers une auto-école miraculeuse installée à proximité du Mirail.
Contrairement à ses concurrents, dont les inscrits ont 50 à 60% de réussite à l’examen du code, elle affichait une moyenne de 90 à 100 %. “Des personnes qui ne parlaient absolument pas notre langue arrivaient à obtenir le Code de la route en s’inscrivant à cet établissement”, souligne le commandant Roucan, de la police aux frontières. “Ceux qui l’avaient manqué une dizaine de fois ailleurs en France s’inscrivaient à cette auto-école et obtenaient miraculeusement le code du premier coup”, ajoute Thierry Cassagnes-Gourdon, le commandant du Groupe d’intervention régional de la gendarmerie, qui a apporté un soutien logistique à la PAF dans ce dossier.