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Des «loyers» allant de 1500 à 5000 euros, des commerces récalcitrants incendiés, le tout pour sécuriser le trafic de stupéfiants : pendant trois ans, deux familles ont fait vivre un enfer aux commerçants de la cité des 4000-Sud.

[…] Tous les mois, un rançonneur passait relever les sommes. Il ne faisait pas de distinction : boucherie, épicerie, fast-food, tout était source de profit. «Aucun commerçant n’y échappait», précise une source policière. Et malheur à celui qui rechignait. Au mieux, il était menacé par les voyous. Au pire, son commerce était incendié… Ce sont d’ailleurs les incendies à répétition qui intriguent les policiers. […] les commerces ont beau brûler les uns après les autres, personne ne vient jamais déposer plainte. «C’était l’omerta la plus complète. […]

Les commerçants avaient trois choix : soit payer un loyer, soit embaucher du personnel au noir, soit accepter de servir en nature les racketteurs. L’organisation criminelle comprenait des agents de sécurité, des récupérateurs d’enveloppe, des organisateurs de planning… Chaque petite main du racket pouvait toucher un salaire de 1500 euros par mois. Cette emprise sur le quartier des 4000-Sud leur permettait de «sécuriser» un autre business, celui du trafic de stups, dans lequel les deux familles s’illustraient déjà. […]

leparisien.fr

(merci à moi)

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