Une Sud-Finistérienne de 73 ans, qui vient récemment d’adopter deux jeunes migrants, un Malien et un Gambien de 19 et 20 ans, souhaite témoigner de son long parcours. Quand vient le sujet de l’adoption, elle regrette qu’il n’y ait que celle des enfants qui soit évoquée. Elle-même n’avait pas trouvé d’exemples sur lesquels s’appuyer. Pourtant, elle n’est pas la seule en France. […]
« […] l’adoption ne donne pas le droit au sol. Ils peuvent être virés, bien qu’ils soient adoptés ».
« Tout le monde me connaît dans les ministères »
Un combat de trois ans venait de commencer. Imaginez cette femme de 73 ans, une première vie derrière elle, se lancer dans cette aventure. « Ce n’est pas du courage qu’il faut avoir, c’est de l’amour », explique-t-elle. Elle raconte avoir perdu des amis et de la famille.
Elle entend tous les clichés sur les migrants. Qu’ils la voleront, pire, qu’ils l’égorgeront dans son sommeil. Puis, petit à petit, les mentalités évoluent. […]