“Lors de la semaine que j’ai passée avec lui, il était ingérable. Il fallait constamment le surveiller. Tout le temps, à chaque minute. J’ai senti qu’il serait finalement mieux à l’orphelinat qu’avec moi”, a tenté de se justifier Ingrid L. Des arguments qui n’ont pas convaincu le tribunal correctionnel de Draguignan qui a également prononcé à l’égard de cette assistante sociale dans un service d’action éducative en milieu ouvert, une interdiction d’exercer une activité professionnelle en contact avec des mineurs, la privant ainsi de son emploi. La Fréjusienne a également déclaré ne pas avoir réalisé que la procédure d’adoption qu’elle avait lancée était définitive. […]
“Cet enfant, qui n’est plus adoptable, n’est pas un cas lambda, il a vécu un traumatisme spécifique après un premier abandon à l’âge de huit mois et un nouveau quand sa maman [la Française condamnée] l’a abandonné à l’orphelinat devant tous les autres gamins qui lui disent aujourd’hui ‘t’as vu, la maman blanche elle a pas voulu de toi'”, raconte Me Gestas. […]