Kwanzaa (ou Kwaanza) est une fête des Afro-Américains, qui se tient pendant la semaine du 26 décembre au 1er janvier.
Kwanzaa a été créée en 1966 par l’activiste afro-américain Maulana Karenga. Son but originel était de promouvoir et réaffirmer les liens entre les Noirs d’Amérique et l’Afrique, pour se démarquer des fêtes de Noël apportées par les Blancs européens. […]
Kwanzaa se base sur les sept principes fondamentaux (Nguzo Saba en swahili) :
1) Umoja (Unité)
« Unity that bring us together »
(L’unité qui nous rassemble)
2) Kujichagulia (Auto-détermination)
« We will determinate who we are »
(Nous déterminerons qui nous sommes)
3) Ujima (Travail collectif et Responsabilité)
« Working and building our union »
(Travailler et construire notre union)
4) Ujamaa (Coopération économique)
« We’ll spend our money wisely »
(Nous dépenserons notre argent sagement)
5) Nia (But)
« We know the purpose of our life »
(Nous connaissons le but de nos vies)
6) Kuumba (Créativité)
« All that we touch is more beautiful »
(Tout ce que nous touchons est plus beau)
7) mani (Foi)
« We believe that we can, we know that we can, we will any way that we can »
(Nous croyons que nous le pouvons, nous savons que nous le pouvons, nous le ferons par tous les moyens possibles)
[…] À cette époque, Karenga dirigeait une organisation appelée US. Servant d’outil à COINTELPRO, le programme fédéral de contre-espionnage destiné aux organisations du mouvement, l’organisation américaine de Karenga a assassiné deux membres importants du Black Panther Party à Los Angeles, Alprentice “Bunchy” Carter et John Huggins, et deux autres à San Diego, Sylvester Bell et John Savage.
À ma connaissance, M. Karenga n’a jamais exprimé le moindre remords ou regret pour ces meurtres, ni pour sa part dans la poursuite des objectifs funestes des agences de police fédérales et locales dans leur offensive contre le mouvement de l’époque.
M. Karenga a ensuite été reconnu coupable, avec sa femme, d’avoir enlevé et torturé deux femmes de sa propre organisation, un crime pour lequel il a purgé quatre ans de prison, et dont l’une d’entre elles se déclare toujours innocente. Certains de ses proches et associés crédibles, comme l’ancien président des États-Unis Wesley Kabaila, soutiennent toutefois que Karenga n’était pas seulement responsable de la torture de ces femmes, mais que cela faisait partie d’un schéma qui s’est perpétué au fil des ans.
“Je suis une féministe”, m’a confié Kiilu Nyasha, une ancienne Black Panther de New Haven, CT. “Comment puis-je honorer une fête inventée par un homme qui torture les femmes dans sa propre organisation ?” […]