La « discrimination capillaire », un phénomène largement ignoré en France
Au Royaume-Uni, Unilever a annoncé mardi (5 janvier) son soutien aux organisations luttant contre la « hair discrimination ». La discrimination liée aux cheveux est une thématique largement ignorée en France.
[…]Si la thématique est peu connue en France, c’est en grande partie parce qu’une telle législation y existe déjà depuis 2001. Le code du travail sanctionne effectivement toute discrimination en lien avec l’apparence physique. Toutefois, cela ne veut pas dire que la discrimination capillaire n’existe pas dans l’Hexagone, estime le directeur de l’Observatoire des discriminations à la Sorbonne, Jean-François Amadieu.
[…]La coupe de cheveux, « marqueur social très important »
Outre la couleur de cheveux, la coupe semble bien jouer un rôle en France aussi. « C’est un marqueur social très important », estime le sociologue. « Allez trouver une coupe Undercut chez les diplômé.e.s de Sciences Po ! »
C’est à cette même école de sciences politiques justement que des jeunes femmes ont décidé de lutter contre la discrimination raciale liée aux cheveux en 2016. Des étudiantes avaient alors donné vie à SciencesCurls, association « dédiée à la mise en valeur de beautés souvent invisibilisées et discriminées, à travers le prisme du cheveu texturé », peut-on lire sur leur site Facebook.
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