Le Figaro consacre, ce vendredi 8 janvier 2021, un long reportage aux efforts du Maroc en matière de lutte contre le djihadisme, via la formation des imams et le “contrôle” des mosquées.
(…) Le Figaro rappelle dans cet article que depuis cinq ans, de jeunes Français ont eu accès à l’institut, grâce à une convention signée entre le Rabat et Paris, sous le mandat de François Hollande, indiquant que les attentats de 2015 en France “prétendument commis au nom d’Allah avaient incité les autorités françaises à trouver des moyens de contrecarrer les discours de haine et de violence qui avaient animé leurs auteurs”.
2️⃣ Les chrétiens sont persécutés !
— Damien Rieu (@DamienRieu) January 8, 2021
– Se convertir au christianisme peut vous envoyer en prison ou à la mort !
– des chrétiens sont expulsés
– L’article 220 du code pénal condamne celui qui « ébranle la foi d’un musulman ! » pic.twitter.com/LTH8Ej3dr9
L’ouverture de l’institut Mohammed VI “tombait à point nommé” à cette époque, explique Le Figaro, pour lequel que “l’islam «du juste milieu» prôné et prêché dans le royaume contribuerait à éclairer et éduquer de jeunes Français selon un culte de paix ouvert aux autres croyances”.
L’établissement, qui accueille non seulement des Marocains et des Français, mais aussi de nombreux étudiants venus d’Afrique subsaharienne, abrite une “vaste” bibliothèque qui “porte témoignage de la diversité et de la qualité des enseignements dispensés”, souligne le quotidien, fondé au début du XIXe siècle, sous le court règne de Charles X, lors de la période de la Restauration.
“On est loin du simple apprentissage par cœur des versets du Coran que pratiquent tant d’écoles coraniques dans le monde musulman. Des ouvrages de philosophie, de sociologie, d’histoire, de sciences humaines en général côtoient des séries de monographies produites à l’institut – écrites en arabe, en français ou en anglais – qui abordent les thèmes les plus variés: le christianisme, le judaïsme, la santé mentale, le droit de la famille, pour ne citer que quelques exemples. Sans oublier des fascicules issus de colloques destinés à décortiquer et réfuter en détail les «thèses et allégations terroristes»”, explique l’envoyé spécial du Figaro.