11 janvier 2021
La jeune femme qui accusait des policiers municipaux de Nancy de violences revient sur ses propos
[…]Elle a été contactée par des policiers nationaux. Au téléphone, elle a avoué que le contrôle s’était “très bien passé, sans incident” d’après ses propos rapportés par le procureur de la République de Nancy. La jeune femme reconnaît qu’il n’y a eu ni violence ni attouchement ce soir là contrairement à ses propos initiaux. Les policiers municipaux, un homme et une femme, ont simplement palpé ses poches. Elle confirme également qu’elle ne souhaite pas déposer plainte et qu’elle ne souffre d’aucune blessure.
Enfin, elle explique le non respect du couvre feu par une dispute au domicile d’une amie. L’affaire sera définitivement close mardi indique le procureur de la République de Nancy lorsque elle aura formulé une nouvelle fois sa dernière version de la soirée par procès verbal au commissariat.
[…]L’article dans son intégralité sur France Bleu
8 janvier 2021
Nancy. Elle dénonce un contrôle de police “humiliant” lors du couvre-feu, une jeune femme témoigne
[…]Traumatisée, elle a décidé de raconter son histoire sur les réseaux sociaux pour « protéger au maximum les filles contre la police », comme elle l’explique. Elle a également livré son témoignage à Lorraine Actu.
Sortie aider une amie
Alors que le couvre-feu a déjà débuté, Nes est appelée par une amie qui ne sent pas bien. Souffrante, elle a besoin de médicaments. Avant de partir, l’étudiante remplit une attestation, et coche la case « déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde d’enfants ».
Les médicaments déposés, elle quitte son amie, avant de croiser sur son chemin deux voitures de police.
« Il ne m’a pas fouillé, il m’a touché »
A partir de là, un second policier serait arrivé et aurait demandé à la jeune femme si elle avait sur elle « des objets dangereux ». Le tout avant qu’un troisième agent se rapproche et que « la situation dégénère ».
Un troisième policier est arrivé et il a commencé à me pousser contre le mur. J’ai eu très mal au dos et à la tête. Quand il a voulu me fouiller, je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit car c’est un homme. Mais, il ne m’a pas écouté. Le problème c’est qu’il ne m’a pas fouillé. Il a touché mes formes, mes seins, mes fesses, mes hanches. Je n’ai pas essayé de me débattre, j’étais paralysée. Nes
Visiblement certains que Nes était porteuse d’une arme, les policiers auraient continué de la fouiller, avant de lui arracher son sac à dos pour mettre la main sur sa carte d’identité.
[…]Quand ils m’ont arraché mon sac à dos, j’ai une nouvelle fois été repoussée. J’ai senti ma tête claquer contre le mur. J’ai eu vraiment mal et j’ai commencé à pleurer. Ils ont retourné tout mon sac et ont tout mis par terre. Ils ont ensuite pris ma carte d’identité et m’ont dit que j’allais recevoir une amende. Après avoir demandé la raison, je leur ai dit que je me fichais de devoir payer quelque chose, que je voulais simplement qu’ils me laissent partir. Nes
[…]Tout ça était tellement malsain. A mon retour à la maison, je n’ai pas réussi à dormir. Chaque fois que je fermais les yeux je voyais le visage de ce policier. Je suis tellement stressée. Nes
L’article dans son intégralité sur Lorraine Actu