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16/01/2021

[….] Le tueur du Puy-de-Dôme, qui avait stocké de la nourriture pour plusieurs mois, était lourdement armé et s’était protégé par des caméras de vidéosurveillance. Je précise que l’appartenance de cet individu à la mouvance d’ultradroite n’est pas établie. […]

Le Figaro


02/01/2021


01/01/2021

L’homme qui a tué trois gendarmes à Saint-Just (Puy-de-Dôme) dans la nuit du 22 au 23 décembre avait piégé le véhicule près duquel il a été retrouvé mort, a indiqué le parquet de Clermont-Ferrand jeudi 31 décembre.Les enquêteurs ont découvert qu’une arme avait été placée dans le véhicule, le canon dirigé vers la portière avant droite. La détente devait s’actionner en cas d’ouverture de la porte grâce à un système de tenseur, a précisé le parquet confirmant une information de BFMTV. Par ailleurs, l’autopsie a démontré que Frédérik L. s’était suicidé, a ajouté le parquet. […]

Le Figaro


28/12/2020

L’ex-épouse de Frédérik Limol, le forcené qui a tué trois gendarmes à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme, avait déposé au moins trois plaintes qui ont été classées sans suite, indique son avocat à France Bleu Drôme Ardèche. Cette précédente compagne, habitante de Privas en Ardèche, avait divorcé de cet homme. Elle avait eu un enfant avec lui. Son avocat, Maître Wissam Bayeh dénonce un dysfonctionnement de la justice. […]

France TV Info


26/12/2020

Elle l’a rencontré en 2011. Pendant plusieurs mois, cette femme a partagé la vie de Frédéric Limol, le forcené qui a abattu trois gendarmes à Saint-Just (Puy-de-Dôme), dans la nuit du 22 au 23 décembre. Un homme aimant, drôle, intelligent, dit-elle, au début de leur relation. Jusqu’en 2012, où il se métamorphose. “On s’est mariés. Le lendemain, ou le surlendemain, il a tout détruit dans l’appartement. Il a essayé de m’étrangler et il m’a collée au mur“, se remémore-t-elle […]

France TV Info

[…] Appelé du contingent, comme on dit, se remémore Xavier. Frédérik Limol était mon chef de peloton. Il était lieutenant aspirant. Il était très antipathique, c’est le moins que l’on puisse dire. Toujours dans la brimade, à montrer qu’il était le chef ». […] « Je me souviens très bien de son visage. Il était originaire des Antilles. Je m’en souviens d’autant plus qu’on avait exactement le même âge. À la caserne, on essayait de créer un lien. Il y avait des instructeurs dans leur rôle pendant les missions mais qui, pendant les moments de détente, venaient boire un coup ou discuter avec nous. Lui, c’était impossible. Il était intransigeant et ne faisait rien pour attirer la sympathie. Il n’était pas du tout chaleureux, voire même à la limite du respect. Dans mon souvenir, il est resté un an à la caserne Marceau. » […]

La Montagne

Frédérik Limol, le forcené qui a tué trois gendarmes dans le Puy de Dôme (Auvergne-Rhône-Alpes), dans la nuit du mardi au mercredi 23 décembre 2020 était d’origine martiniquaise. […] une information confirmée par sa famille en région parisienne. Extrêmement choquée, elle tient à garder l’anonymat. […] Son père, martiniquais et militaire de carrière avait quitté l’île il y a plusieurs décennies. […]

La 1ère / France TV Info


25/12/2020

Dans une interview dans le Dauphiné Libéré, cité par France Bleu, l’ex-épouse de l’homme qui a tué trois gendarmes à Saint-Just (Puy-de-Dôme) raconte avoir « lancé des dizaines d’alertes » car elle le savait « dangereux ». Elle a signalé à la police, aux gendarmes et à l’aide à l’enfance les violences qu’elle subissait. « J’ai même écrit à Marlène Schiappa [alors secrétaire d’Etat en chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes]. Rien n’a été fait. On m’a dit à chaque fois qu’il allait certainement se calmer », regrette-t-elle. […]

L’Obs

Avant de tuer trois gendarmes mercredi, Frédérik Limol a pendant des années fait vivre un enfer à son ex-femme. Celle-ci décrit un homme qui a subitement changé en 2012, en devenant survivaliste et violent. […]

Le Dauphiné Libéré


24/12/2020

[…] Selon des témoignages recueillis à Ambert – non loin de Saint-Just – le forcené, qui “se trimbalait toujours avec une arme”, était aussi connu du milieu des chasseurs. Il avait, dit-on encore de lui sur place, le profil du “mec imprévisible et violent”. De premiers témoignages recueillis par les gendarmes confirment des accès de violences réguliers et une dépendance à l’alcool. […] le forcené avait des antécédents psychiatriques mais n’était pas sous traitement médical […]

LCI

[…] Les auditions par les enquêteurs “d’une vingtaine de gendarmes, intervenus de près ou de loin”, se poursuivent ce jeudi. Elles devraient notamment permettre d’affiner la chronologie et l’enchaînement des faits qui demeuraient hier soir encore difficiles à établir. […] Il est notamment encore impossible d’affirmer, selon cette source, que l’incendie de la maison du forcené ait pu précéder les premiers tirs. Éric Maillaud avait estimé mercredi devant la presse qu’il était encore “impossible de déterminer qui est arrivé en premier” sur les lieux parmi les militaires. Il devrait s’exprimer à nouveau publiquement début janvier. […]

Sud Ouest


23/12/2020

[…] à cette conception d’un monde en ruines, cet homme de 48 ans couplait une passion pour les armes et des problèmes d’ordre privé. Un cocktail toxique qui a explosé dans le fracas des balles et le chaos du feu. « On est désolé pour tout ce qui est arrivé », souffle au téléphone un membre de sa famille qui refuse d’en dire davantage. Un attrait pour les armes à feu Originaire des Antilles, Frédérik Limol avait suivi une formation militaire. […] A 22 ans, il s’était vu reconnaître le statut d’élève officier de réserve dans l’armée de terre après avoir été aspirant dans un régiment du train. « C’était une formation relativement courte, mais qui manifestement lui tenait à cœur », a précisé mercredi Eric Maillaud. Il en avait conservé un attrait pour les armes à feu, son arsenal et sa pratique du tir sportif en témoignent. En septembre, il était venu renouveler sa licence au club de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), là où il résidait avant de s’installer avec sa compagne dans le Puy-de-Dôme. […]

Le Parisien

Âgé de 48 ans, l’homme a été retrouvé mort vers 9 heures du matin ce mercredi, à proximité de son véhicule, à quelques centaines de mètres de sa maison.

Cet individu gérait une exploitation forestière à Saint-Just et pratiquait le tir sportif. Il suivait actuellement une formation d’élagueur. Réserviste de l’Armée de Terre, l’homme était connu des services de justice pour non-règlement de pension alimentaire dans le cadre d’un précédent mariage et pour menaces de mort réitérées sur conjoint. Il avait déposé plainte contre son ex-conjointe pour non présentation d’enfant en juin et août 2020.

Son entourage a fait savoir qu’il avait, à plusieurs reprises, eu des accès de violence et qu’il souffrait d’alcoolisme. Selon le procureur de Clermont-Ferrand, le profil de l’homme était “très inquiétant”: “catholique très pratiquant, presque extrémiste”, “fasciné par les armes”, ainsi que “survivaliste”, étant “persuadé de la fin du monde prochaine”. Lourdement armé, et “parfaitement aguerri au maniement des armes” […]

BFMTV

Le suspect a ensuite pris la fuite au volant d’un 4×4, avant de perdre le contrôle de son véhicule, 1,5 kilomètre plus loin, s’écrasant contre un arbre. Son corps a été retrouvé «une arme Glock dans la main», a expliqué Eric Maillaud. Il disposait d’un fusil d’assaut semi-automatique AR-15 de marque américaine, équipé d’un silencieux, d’une torche et d’un système de visée laser. Ainsi que quatre couteaux à sa ceinture. «Extrêmement déterminé à faire un carnage, quelles que soient les personnes», l’individu se serait suicidé, une perforation allant du tympan droit au tympan gauche ayant été constatée par les enquêteurs. […] Le tireur, né en juin 1972, a un passé court d’ancien militaire. Il a vécu quelques temps à Dubaï, avant de revenir en France […]

Le Figaro

S’agissant du suspect, le procureur confirme qu’il s’agit de Frédérik Limol, né en juin 1972. “Il a ouvert le feu quasiment spontanément sur les gendarmes, il n’y a pas eu d’échange avec les militaires”, précise un responsable de la gendarmerie du Puy-de-Dôme.

Bien Public


[…] Le brigadier Arnand Mavel, célibataire, sans enfants, un peu plus de 20 ans, il se destinait à une carrière militaire. Rémi Dupuis, pacsé et père de deux enfants. Le lieutenant Cyril Morel, marié père de deux enfants. […]

BFMTV


[…] Les militaires, âgés de 21 à 45 ans, et qui appartenaient à la compagnie d’Ambert, ont été blessés mortellement par arme à feu par un homme de 48 ans, alors qu’ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d’une maison. Le forcené a été retrouvé mort un peu plus tard dans la matinée, a indiqué sur Twitter le ministre de l’Intérieur Gérald Darmamin. […]

Peu après minuit, deux gendarmes, alertés pour des faits de violence sur conjoint, ont été visés par des tirs, après avoir tenté de s’approcher de la maison où la femme menacée s’était réfugiée. Le brigadier Mavel, âgé de 21 ans, est décédé des suites de ses blessures tandis que son collègue, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d’Ambert. Après avoir mis le feu à son habitation, le forcené a de nouveau tiré sur «deux militaires qui effectuaient une reconnaissance en direction de la maison» afin de savoir si les pompiers pouvaient s’engager pour éteindre l’incendie. Il s’agissait du lieutenant Morel, 45 ans, et l’adjudant Dupuis, 37 ans, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. […]

Le Figaro

[…] L’auteur des coups de feu mortels était connu des services de police et de la justice, notamment pour des problèmes de garde, avec son ancienne compagne, mais également pour des faits de droit commun. Tireur sportif, il possédait des armes dans ce cadre-là.  […]

France Bleu

[…] une arme de guerre type Famas, et au moins deux pistolets automatiques ont été retrouvés. Certaines armes étaient déclarées, d’autres non. Il était aussi équipé d’un gilet pare-balles et de lunettes de vision nocturne. Il était tireur sportif.

Cet homme avait une entreprise d’exploitation forestière à Saint-Just. Il ne travaillait plus depuis l’été 2020, selon son épouse. Avant cela, il était chef d’une entreprise en conseil informatique à Salon-de-Provence. La femme qui s’était réfugiée sur le toit était sa seconde épouse, avec qui il était remarié. […]

Europe 1

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