Cette bande organisée arrivait à “gagner” avec son trafic 20 000 à 30 000€ par semaine ! Or il vient d’être mis un terme à ses agissements.
Le pôle “stups” de la police cavaillonnaise a été mis en place en septembre dernier avec trois enquêteurs sous l’autorité du commandant Bernard Dalverny. Sa première affaire vient d’être bouclée. Et pas des moindres. “Cela a nécessité une enquête de cinq mois, longue et difficile s’appuyant sur une expertise technique et devant être réalisée en toute discrétion”, explique le commandant. Cinq mois de filatures et de surveillance téléphonique, 450 procès-verbaux… La particularité de cette affaire est qu’elle reliait Cavaillon et le nord de la France.
Tout a commencé par des renseignements glanés à la résidence du Dr Ayme, à Cavaillon, sur des livraisons dites “à la portière” à partir de deux plates-formes téléphoniques qui comprenaient les “nourrices”, les personnes qui prenaient les commandes et les livreurs. Une vente à emporter en somme… Des rendez-vous étaient ensuite donnés aux clients sur un secteur géographique assez important de Cavaillon à Avignon, en passant par L’Isle-sur-la-Sorgue et jusque dans les Bouches-du-Rhône.
Le réseau approvisionnait 600 clients, consommateurs de résine de cannabis, herbe de cannabis, cocaïne et gaz hilarant classé comme stupéfiant. La première plate-forme téléphonique démantelée était tenue par un homme en situation irrégulière à Lille, la deuxième par un individu possédant deux téléphones et agissant depuis sa… cellule de la prison de Luynes.
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La Provence
