À Saint-Quentin, il nie les violences conjugales et sa propre identité pour ne pas retourner en Algérie
[…]Le côté théâtral de la salle d’audience s’est transformé en sketch de mauvais goût ce mercredi 13 janvier. Confondu pour des violences conjugales commises à Saint-Quentin et des menaces de mort retranscrites par sms, Sofiane Gouasmia, s’est borné à nier les faits. Une attitude pour le moins classique à la barre d’un tribunal correctionnel sauf que le prévenu ne s’est pas arrêté là. Il a même été jusqu’à nier sa propre identité du début à la fin de sa comparution immédiate. « Je m’appelle Karim Maklouf et je suis né le 11 octobre 1992 à Lille », insiste-t-il face à des magistrats incrédules.
[…]Une version frisant le ridicule pour le prévenu identifié formellement par ses victimes et par sa première avocate, congédiée dès la garde à vue.
[…][…]Il a finalement fallu attendre la plaidoirie de son avocate pour redonner un semblant de dignité à Sofiane Gouasmia. « J’arrive à comprendre son attitude jusqu’à renier sa propre identité parce qu’il veut une vie en France. Au lieu de ça, il va se retrouver en détention et après il retournera en Algérie, un pays qu’il est prêt à tout pour fuir. Je ne trouve pas que c’est une belle image de la justice française », regrette Me Laura Proisy.
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