Les juges de la cour d’appel d’Amiens ont rendu leur arrêt ce mercredi, après le procès de Nabil Mhiri, 43 ans, le 6 janvier dernier : l’Amiénois est condamné à 3 mois de prison ferme. En première instance, en octobre, il avait écopé de 8 mois de prison. Si les avocats du prévenu, Mes Djamila Berriah et Stéphane Enguéléguélé se sont satisfaits de cette peine réduite, ils envisagent de se pourvoir en cassation, estimant que « l’apologie du terrorisme n’est pas fondée, ni en droit, ni en fait ».
Des regrets
Lors d’une formation en maison d’arrêt d’Amiens, lors d’une discussion sur l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty par un terroriste islamiste dans les Yvelines, l’Amiénois avait notamment déclaré : « C’est bien fait pour lui, il a eu ce qu’il méritait ». Le prévenu avait dit regretter ses propos à l’audience. Ses avocats avaient mis en avant les problèmes psychiatriques du quadragénaire.