Twitter a lancé lundi un nouvel outil de lutte contre la désinformation faisant directement appel aux utilisateurs, deux semaines après avoir banni Donald Trump de sa plateforme, une décision qui a mis en exergue son pouvoir en termes de régulation de la liberté d’expression. Birdwatch (« surveiller les oiseaux ») doit permettre aux personnes volontaires, aux Etats-Unis, de signaler des messages et d’y ajouter des notes de contexte qui seront lisibles uniquement sur un site séparé dans un premier temps. « Notre objectif est de rendre ces notes visibles directement en-dessous des tweets pour le public mondial de Twitter, quand il y aura un consensus au sein d’une base de collaborateurs large et diverse », a précisé Keith Coleman, un vice-président de l’entreprise, dans un communiqué.
D’après une enquête préliminaire menée par Twitter, « les usagers apprécient que les notes viennent de la communauté (plutôt que de l’autorité centrale de Twitter), et le fait que les notes apportent du contexte pour les aider à comprendre et évaluer un tweet (plutôt que de se concentrer sur des étiquettes comme ‘vrai’ ou ‘faux’) », a-t-il ajouté.