La lettre annuelle de Laurence D. Fink, le président-directeur général de BlackRock, aux dirigeants d’entreprises fait cette année la part belle au risque climatique. Dans cette missive de plusieurs pages publiée mardi, le patron de la plus grande société de gestion du monde presse les sociétés de s’engager en matière de neutralité carbone.
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Si la question du climat monopolise une bonne partie de la lettre, la diversité fait aussi partie des préoccupations de Larry Fink.
« Bien que les questions de race et d’origine ethnique varient considérablement d’un pays à l’autre, nous attendons des entreprises du monde entier qu’elles se dotent d’une stratégie leur permettant d’exploiter le plus large éventail possible de talents. Dans le cadre de la publication de vos rapports sur le développement durable, nous vous demandons de veiller à ce que les informations communiquées concernant votre stratégie de gestion des talents reflètent pleinement vos projets à long terme visant à améliorer la diversité, l’équité et l’inclusion selon les régions. Nous nous imposons cette même exigence », écrit le dirigeant.
Pour finir, Larry Fink se dit être « de nature optimiste » et il constate que de nombreuses entreprises « prennent ces défis au sérieux ». Mais pour lui, « il faut aller encore plus vite pour créer davantage d’emplois, une plus grande prospérité et une meilleure intégration. Je crois fermement en la capacité des entreprises à nous aider à sortir de cette crise et à bâtir un capitalisme plus solidaire ».