L’association de défense des animaux Peta, figure de proue de l’antispécisme, a estimé que les humains utilisent un vocabulaire «oppressif» à l’encontre des bêtes.
Dans un tweet, l’association a écrit : «les mots peuvent créer un monde plus inclusif ou perpétuer l’oppression. Utiliser un animal comme une insulte renforce le mythe selon lequel les humains sont supérieurs aux autres animaux et qu’il est justifié de les bafouer». Le message se conclut en parlant de «langage suprémaciste».
La cause du courroux de Peta ? Utiliser le terme de «poulet» (en français, «poule mouillée») pour parler d’un lâche, de «rat» pour un mouchard, de «serpent» pour un imbécile (en France, le terme est surtout utilisé pour désigner une personne vile, fourbe), de «cochon» ou «porc» pour quelqu’un de sale, ou encore de «paresseux» pour une personne paresseuse.