En novembre 2015, Joey Napish, 33 ans, s’est retrouvé dans un appartement de Limoilou avec un ami. Ce jour-là, les deux hommes ont communiqué avec une jeune femme qui devait passer au logement pour y prendre des cigarettes.
La soirée a toutefois mal tourné et la jeune femme a été conduite par Napish dans la salle de lavage où il a détaché le pantalon de la dame pour le baisser jusqu’au bas de ses fesses. En panique, la victime s’est alors débattue et elle a réussi à se sauver par la fenêtre lorsque l’ami de l’accusé est entré dans la pièce.
Hier, dans le cadre des observations sur la peine, la poursuivante, Me Andréanne Sirois, a souligné à la juge Rachel Gagnon qu’un accusé «non autochtone» serait passible, pour les mêmes gestes, d’une peine de 9 mois d’incarcération.
«Toutefois, nous comprenons que les facteurs systémiques ont eu une incidence sur la vie de monsieur. Sa toxicomanie, qui a débuté en bas âge, atténue sa culpabilité morale. Le tribunal peut réduire la peine, mais ne pas imposer d’emprisonnement serait nier ce que la victime a vécu», a-t-elle mentionné en demandant au tribunal d’imposer une peine de six mois d’emprisonnement.
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A contrario, l’avocat de la défense, Me Yves Savard, suggère une condamnation avec sursis soit imposée, assortie de travaux communautaires. La juge rendra sa décision en avril.
Le Journal de Québec