C’est presque acquis, Alstom devrait refuser d’honorer le contrat de renouvellement des RER B en Ile-de-France. Interrogée ce mardi soir, l’entreprise ferroviaire l’assure : « Ce contrat n’est pas viable. Aussi, sauf un miracle, nous allons prendre la décision de ne pas l’exécuter. »
Un vrai séisme pour les usagers du RER B et le contribuable francilien. En effet, cette annonce signifie que la livraison des premiers trains normalement prévue en 2025 va être reportée de plusieurs années. Surtout, son prix risque d’exploser. Pour rappel, ce contrat prévoit l’achat de 146 nouveaux trains destinés à la ligne B du RER, pour 2,56 milliards d’euros financés par l’autorité régionale Ile-de-France Mobilités. Après plusieurs semaines de retard à cause de nombreux recours juridiques déposés par Alstom, ce méga contrat avait été attribué par la RATP et la SNCF au consortium CAF – Bombardier. L’histoire aurait dû s’arrêter là.
[…]Pour tenter de trouver une solution, Alstom avait proposé une médiation de deux ou trois semaines avec la RATP, la SNCF et la région Ile-de-France pour déterminer si l’offre de CAF et Bombardier était faisable. Peine perdue ! Ce mardi après-midi, la RATP et SNCF ont fermé la porte à toute médiation. Dans un communiqué commun, les deux entreprises demandent à Alstom, « le respect des règles de la commande publique, qui ne permettent pas de renégocier l’offre ferme déposée ».
[…]L’article dans son intégralité sur Le Parisien
Alstom : le méga-contrat du RER B fait jaser
[…]Quelques jours après avoir finalisé l’acquisition de Bombardier Transport, , qui restait sur deux belles séances haussières, trébuche de 2,7% à 45,7 euros. Le géant ferroviaire se retrouve depuis hier au centre de l’actualité française et plus précisément parisienne puisque le groupe cherche à renégocier le méga-contrat de 2,56 milliards d’euros portant sur la fourniture de nouvelles rames pour la ligne B du RER francilien.
Alstom estime en effet que Bombardier Transport, associé à l’Espagnol CAF, a remporté un contrat qui n’est pas viable compte tenu du prix offert. “Nous n’avions pas accès à l’offre de Bombardier avant vendredi soir, assure Alstom. Mais maintenant que nous l’avons vue, nous savons qu’ils ont fait une offre déraisonnable. Et pas seulement en termes de prix”, explique au ‘Parisien’ l’entreprise dirigée par Henri Poupart-Lafarge.
[…]L’article dans son intégralité sur Bousier.com