Entre 60 000 et 125 000 femmes victimes en France
[…] « La crainte d’une excision est un motif pour se voir reconnaître le droit d’asile. Or, la crise sanitaire a rendu beaucoup plus compliqué l’avancement des dossiers de ces femmes qui ont fui leur pays parce qu’elles sont mères d’une fillette qui y était menacée, par exemple. Et pour celles qui ont des filles à l’étranger qu’elles veulent faire venir au titre du regroupement familial pour cette même raison, les visas ne sont actuellement pas délivrés », déplore Aminata Dango, présidente de l’association d’entraide entre femmes et pour les femmes, « Djamma-Djigui ». Actuellement, près de 11 000 fillettes et femmes bénéficient du statut de réfugié pour cela. Autre conséquence de la pandémie : l’ajournement de bon nombre d’opérations de reconstruction à l’hôpital pour les femmes qui l’envisageaient. […]