Des vérifications approfondies ont été entreprises dans le cadre d’une enquête après l’agression d’une femme. Et les résultats ont pour le moins surpris des enquêteurs dans l’expectative face à une situation nouvelle.
Les enquêteurs ont multiplié les recoupements, ces derniers jours, pour identifier un homme suspecté dans une agression de nature sexuelle. Mais lorsque les résultats des analyses ADN sont revenus, après des prélèvements dans l’environnement de la victime, les autorités ont été surprises : le résultat montrait qu’il s’agissait de l’ADN d’une personne de sexe féminin.
Réalisées après ces premiers résultats, de nouvelles analyses ADN ont confirmé qu’il s’agit d’un patrimoine génétique féminin, même si l’agresseur présumé est un homme avec tous ses attributs. Cette situation serait extrêmement rare sur le plan scientifique, mais pas totalement inexplicable et se nommerait une chimère.
Cela peut concerner, par exemple, certaines populations originaires d’Inde, dont le chromosome Y n’est pas visible. C’est ce qu’on appelle “la délétion du chromosome Y”, note un spécialiste de la génétique. Ce type de cas reviendrait à dire que l’individu de sexe masculin (XY) ne disposerait pas de chromosome Y (X0) ou alors que le Y ne serait pas visible sur les résultats ADN.