Affaire Samuel Paty :
«Récit stéréotypé». C’est le terme employé par un magistrat pour expliquer pourquoi le père du «décapiteur» de Conflans-Sainte-Honorine s’était d’abord vu refuser le statut de réfugié par l’Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), le 19 novembre 2010, avant que la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) ne lui accorde, en appel, cette protection internationale, le 25 mars 2011. «Par ricochet», explique ce magistrat, son fils a pu bénéficier du statut de réfugié et obtenir, de façon automatique, une carte de séjour de dix ans, en mars dernier, à sa majorité. Abdoulakh Anzorov était né à Moscou le 12 mars 2002.
Affaire de Pau :
Devant la presse, le ministre de l’Intérieur a indiqué vendredi en fin d’après-midi que le suspect était “un réfugié soudanais” qui était arrivé en 2015 sur le territoire national. “L’OFPRA avait d’abord refusé sa demande d’asile et la CNDA, la justice administrative, avait autorisé sa présence sur le territoire national”