Mais au travers de cette histoire, Roger Vannier a souhaité mettre sur papier une partie des convictions qui l’habitent depuis longtemps: la lutte contre l’intolérance et le racisme. « J’ai souhaité travailler sur l’union de quelqu’un à la peau noire avec une demoiselle à la peau très claire et montrer les préjugés du grand-père adoptif de Ludovic et la tare qu’est son racisme. Je parle de la bête immonde qui peut refaire surface, le fascisme, si nous ne sommes pas vigilants. »
Le thème de la tolérance était déjà présent dans les Âmes voyageuses, livre sorti en 2018. L’auteur castelmeillantais y raconte l’histoire d’un ancien combattant de la Première Guerre mondiale, meurtri dans sa chair et son esprit, qui retrouve goût à la vie auprès d’une famille de gens du voyage.
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