Le footballeur de l’AS Béziers, Hugo Konongo, né le 14 février 1992, avait décidé de louer une maison près de Bordeaux, pour y passer le week-end du 12 au 14 février et ainsi fêter ses 29 ans. L’ancien international congolais loue donc une villa, à son nom, par l’intermédiaire de la plateforme Airbnb.
Selon la propriétaire, ils auraient dû être cinq à se retrouver dans la maison. “Nous lui avons remis les clefs par l’intermédiaire de notre gendre, indique l’hôte des lieux. C’est aussi lui qui a récupéré les clefs de l’habitation à la fin de la location. Sauf que… Le petit week-end entre amis se termine non pas avec de beaux souvenirs pour les uns et un loyer pour les autres, mais par des plaintes.
“J’ai reçu un coup de fil le dimanche 14, au moment de l’état des lieux, de mon gendre, choqué, raconte l’époux de la propriétaire. Il n’en revenait pas ! La maison était non seulement sale, souillée mais surtout vandalisée.” Un procès-verbal de constat est établi le lundi 15 février, par les huissiers de justice bordelais Callen et Blanchet.
Dans les détails, sont évoqués les sols et meubles jonchés de “mégots”, “cartouches de gaz pour siphon à chantilly usitées”, “verre brisé”, “déchets alimentaires”, “salissures, taches noirâtres, mélange de cendres de cigarettes, de salissures diverses, de mégots et de liquide collant”, “bouteilles d’alcool”… Sans compter sur “une hotte détériorée, avec plaques métalliques cassées et déposées sur le comptoir”, “une table Roche Bobois brisée et détériorée avec absence du plateau de verre”, “pied d’un fauteuil cassé, radiateur mural déposé, placard détérioré”, du “vandalisme sur l’ensemble des meubles de salle de bains”, “battant de toilettes cassé”, “portes dégondées”, “barre de seuil de plinthe brisée”, “nombreuses lames de parquet décollées et détériorées”, “des traces de griffures sur certains murs et plafonds ” …
35 000 € de dégâts
Joint par téléphone, Hugo Konongo réfute toutes les accusations de dégradation et dit avoir porté plainte pour diffamation contre la propriétaire. “J’étais là tout le temps, c’est moi qui ai rendu les clefs. Certes, il y avait du bazar, comme au lendemain d’une soirée, mais c’est tout !“. Le club de l’ASB n’a pas souhaité commenter l’affaire.
[…]Midi Libre