Au départ, c’est une discussion sur une application de dialogue qui permet de connecter un homme âgé de 37 ans et une adolescente de 13 ans. L’affaire a donné lieu à la mise en examen du suspect pour avoir eu des relations sexuelles avec l’ado entre 2017 et 2018. Les faits se produisaient dans une voiture garée dans la campagne, du côté de Caveirac. Initialement, le dossier avait pris une tournure criminelle pour viol.
Puis l’évolution de la procédure a donné lieu au renvoi en correctionnelle du prévenu pour agression sexuelle et pour “propositions sexuelles faites à un mineur de 15 ans faites par un majeur utilisant un moyen de communication électronique”, l’application Snapchat, en l’occurrence.
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Pour sa part, Stanislas Vallat, le procureur de la République adjoint a considéré que les infractions étaient bel et bien constituées et a demandé une peine de six à sept ans contre Abderazzak El Yakhlifi.
Après délibéré, le prévenu a écopé de quatre ans de prison dont un avec sursis probatoire. Il est par ailleurs condamné à indemniser la victime qui s’est constitué partie civile. Pour la partie avec sursis, les services de probation devront vérifier qu’ils travaillent et indemnise la victime. Le prévenu a été maintenu en détention pour purger sa peine.
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