Dimanche, Donald Trump, de retour dans l’arène politique face à une foule de conservateurs enthousiastes, a affirmé que la survie des États-Unis dépendait des conservateurs, flirtant avec l’idée de se représenter à la présidentielle en 2024.
“Nous sommes engagés dans une lutte pour la survie de l’Amérique comme nous la connaissons”, a déclaré le milliardaire américain à la toute fin d’un discours décousu d’une heure et demie, concluant la grand-messe annuelle des conservateurs à Orlando, en Floride.
Le parcours incroyable que nous avons entamé ensemble […] est loin d’être fini”, a-t-il dit. “Et à la fin, nous l’emporterons”. “Nous n’allons pas créer de nouveaux partis, nous n’allons pas diviser notre pouvoir. Nous serons unis et puissants comme jamais”, a-t-il ajouté.
L’homme d’affaires de 74 ans a laissé entendre, sans l’affirmer clairement, qu’il pourrait se représenter à l’élection présidentielle de 2024. Sous les acclamations, il a déclaré : “Avec votre aide, nous reprendrons la Chambre des représentants, nous reprendrons le Sénat, et ensuite un président républicain fera un retour triomphant à la Maison-Blanche. Je me demande bien qui ce sera.”
Selon un sondage mené dans la foule et publié juste avant son discours, près de 70 % des participants voulaient qu’il se représente à la présidentielle. Questionnés sur l’avenir du parti républicain, 95 % d’entre eux se sont prononcés pour qu’il poursuive son programme populiste.
Mais seuls 55 % d’entre eux pensaient qu’il devrait être le candidat du parti républicain en 2024, ce que le commentateur conservateur Karl Rove a qualifié d’“avertissement”. “Il faut qu’il se renouvelle”, a-t-il jugé.
[…]
Konbini