Le pays examinera « au cas par cas » la situation de certaines mères ayant rejoint l’EI, tandis que les conditions de vie dans le camp de Al-Hol se sont considérablement dégradées. […]
L’offensive turque en octobre 2019 et le départ des forces américaines ont encore aggravé les dangers dans le camp, devenu, selon le député centriste Georges Dallemagne, qui s’y est rendu récemment, « un chaudron, une bombe à retardement, la nouvelle capitale de l’[organisation] Etat islamique ». Sa délégation n’a pas pu rencontrer les ressortissants belges et, sous la menace, a dû rapidement quitter les lieux. « Sur place, les assassinats sont quotidiens », dit-il, plaidant pour que les autorités obtiennent, dans un premier temps, des forces kurdes le transfert des femmes et des enfants belges vers un autre camp, celui de Roj. « Al-Hol devient de plus en plus poreux et n’est, en fait, plus vraiment contrôlé par les Kurdes », souligne M. Dallemagne.