L’enquête judiciaire vise non seulement des trafiquants de drogue, mais également d’autres personnes qui facilitent leurs activités criminelles, telles que des informateurs, des blanchisseurs d’argent ou des personnes qui ont été corrompues pour rendre des services aux criminels. L’enquête a des ramifications à l’étranger.
La police a mené, mardi matin, plus de 200 perquisitions dans le cadre d’une importante enquête sur un groupe criminel notamment actif dans le trafic de drogue, ont précisé le parquet d’Anvers et le parquet fédéral, confirmant une information de la Dernière Heure et de la RTBF. Les opérations ont eu lieu dans tout le pays, y compris en Wallonie, mais se sont principalement concentrées dans la région d’Anvers et dans le Limbourg.
« Un seul et important groupe criminel est visé », précise le parquet fédéral, « mais il est actif dans plusieurs milieux ». Le ministère public, qui indique que les perquisitions touchaient à leur fin en milieu de journée, ne fera pas d’autres commentaires avant une probable conférence de presse mercredi matin.
Dans cette affaire, des millions de messages entre criminels ont été déchiffrés en temps réel. L’anonymat des utilisateurs a été levé. Depuis lors, les saisies de drogues se pèsent en tonnes. Les découvertes d’armes et d’argent liquide issus du crime organisé se succèdent. Des conspirations sont anéanties. Des laboratoires clandestins sont démantelés. Des centaines d’arrestations ont lieu. Une chambre de torture est même découverte aux Pays-Bas. Et ce n’est pas fini. Les données siphonnées lors de cette opération seront encore utilisées durant des années. Un mur technologique s’est effondré, ouvrant une voie royale aux enquêteurs de toute l’Europe.
Article complet sur cette opération rtbf