Un lycéen métis (blanc en apparence) reçoit une note éliminatoire après avoir refusé d’avouer sa « domination blanche » en classe.
Selon un procès intenté par sa mère, Gabrielle Clark, en décembre 2020, William est décrit comme ayant « les yeux verts et les cheveux blonds » et « généralement considéré comme blanc par ses pairs ».
Sa mère est noire et son père décédé était blanc, selon des documents judiciaires.
Pendant le cours, il aurait été demandé à William de révéler publiquement sa race, son sexe, ses identités religieuses et sexuelles, puis « d’attacher des étiquettes désobligeantes à ces identités ».
« Les étudiants ont ensuite été invités à « défaire et désapprendre » leurs « croyances, attitudes et comportements qui découlent de l’oppression », indique le communiqué.
Le procès dit qu’en lui demandant de révéler son identité, il a été contraint « d’accepter et d’affirmer des principes et des déclarations politisés et discriminatoires qu’il ne peut affirmer en conscience ».
Lorsque la plainte a été déposée en décembre 2020, les Clarks, qui sont représentés par l’avocat new-yorkais Jonathan O’Brien, ont affirmé que William était menacé de préjudice matériel, y compris une note éliminatoire et la non-obtention du diplôme s’il ne se conformait pas aux leurs exigences.
Le document judiciaire indique que son école « a rejeté ses demandes d’aménagement raisonnable et a donné suite à ses menaces ».