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Menaces de mort, apologie du terrorisme… Un quinquagénaire condamné à deux ans de prison au Havre

Justice. Un quinquagénaire au lourd casier judiciaire a écopé de deux ans de prison pour outrage, menace de mort, menace de crime et apologie du terrorisme, commis à la prison du Havre, en 2019.

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Un surveillant entre dans la cellule de Julienne parce qu’il semble être énervé. « Quand l’agent a ouvert la porte, le détenu s’est montré virulent, il a eu un ton de voix très élevé et il a eu une attitude très agressive », rapporte la présidente. Lorsque le surveillant a tenté d’expliquer la situation, le prévenu lui aurait lancé : « Va te faire enculer, sale nègre »

Comme pour tous les faits reprochés, le prévenu affirme que « ces déclarations verbales sont falsifiées, ce sont des mensonges. Ils ont l’habitude de faire des faux en écriture publique et des usages de faux sur les ordres du tribunal (sic) ». En répondant à une question de la juge, il assure : « Je n’ai pas dit négropolitain », tout en évoquant « l’abolition de l’esclavage ». Autre épisode. Alors qu’une enseignante s’excusait — lors d’un cours de français le 18 octobre 2019 — de la fermeture du quartier socioculturel, il a menacé de mort les enfants de la directrice du centre pénitentiaire : « Je vais aller m’inviter à aller manger chez elle. Et je vais aller égorger ses enfants devant elle ». Il dira plus tard : « Ce ne sont pas des menaces, c’est ce que l’on doit faire ». Il réitérera ses propos le 5 novembre 2019 : « On me prive de ma liberté d’expression en me privant de dire que je vais égorger ses enfants ». À l’audience, Julienne Foule affirme qu’il s’agit d’une « histoire fomentée de toute pièce ». En ajoutant : « Les miens, ils ont subi l’esclavage, et les tiens, ils ont participé au crime de l’esclavage ». Face au flux de paroles, la présidente tente de le recadrer, en vain. 

À propos de l’apologie du terrorisme dont il est soupçonné, le prévenu lâche : « Je ne suis pas un terroriste, je ne suis pas un arabe, ni un catholique ». Pourtant, lors d’un trajet effectué avec une escorte de la pénitentiaire le 4 novembre 2019, il aurait tenu « un monologue d’au moins une demi-heure » d’un ton « calme et monotone » : « Ils vont me donner mon truc les négriers. (…) J’attends juste mon heure. Je suis comme Mickaël Harpon

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L’article dans son intégralité sur Paris Normandie

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