Cinq prévenus, deux femmes et trois hommes, originaires de Mayotte, comparaissaient, hier, devant le tribunal de Rennes (Ille-et-Vilaine).
À la demande de la mère d’une adolescente, ils ont pratiqué, sur la jeune fille, une roqya, un rite musulman qui traite les maladies par la récitation de versets du Coran, via deux séances. Une jeune fille, psychologiquement fragile d’après sa mère, qui espérait la voir guérir de son mal.
Le rite est normalement pratiqué sans contact physique, mais les pots de yaourt en verre, préalablement chauffés pour faire ventouse, ont laissé des traces sur le corps de l’adolescente. Auparavant, sa peau avait été incisée. Le médecin lui a délivré 10 jours d’incapacité (ITT). (ouest-france)
Merci à René