Les partis dits de gouvernements, modérés, LR et PS, sont souvent inaudibles, alors que LR est le premier mouvement de France d’élus locaux. Ces trois pôles attirent ou repoussent les électeurs jadis modérés. J’observe une forte radicalisation: on voit des électeurs de droite modérés qui ont voté Macron et qui, déçus, sont prêts à tenter l’aventure Le Pen dont ils n’ont plus peur. Ils vous disent « Le Pen est incompétente, mais au moins elle fera un peu le ménage. Un peu comme Trump qui a secoué le cocotier politique ». C’est peut-être moins vrai avec l’électorat qui possède de l’épargne et ne veut pas risquer un effondrement de l’euro avec l’élection de Le Pen. […]
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