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Nombre de politiques, associatifs et spécialistes l’assurent : le sport permettait de canaliser la violence des jeunes et diminuait le risque de rixes entre bandes rivales. Depuis un an, ces affrontements sont en hausse, notamment en Ile-de-France.

Les affrontements entre bandes rivales ont fait plusieurs morts ces dernières semaines en Ile-de-France. Toumani, Lilibelle, Alisha… Il y a eu, en 2020, une hausse de 24 % de ces rixes sur le territoire national. Et près des trois quarts de ces violences ont eu lieu en région parisienne.

« Les restrictions sanitaires liées à la pandémie sont un facteur aggravant, affirme Azdine Ouis, éducateur sportif et travailleur social à Corbeil (Essonne). A cause du couvre-feu, les jeunes ne peuvent pas se défouler dans le sport. Ils retrouvent dans leur bande un groupe socialisant qu’ils avaient jusque-là au sein de leur équipe sportive. »

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Le Parisien


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