Plusieurs signes montrent à quel point le pays est sinistré : en importance du PIB, en 1960 la France était la troisième au monde, aujourd’hui elle est à la septième place.
Sa part dans les exportations mondiales a régressé : de 6,3 % en 1990 à 3 % à présent (source Rexecode). La dette extérieure du pays représente maintenant 122,3 % du PIB, pour seulement 20 % en 1980.
En Europe, notre pays est classé onzième pour le PIB par habitant.
On pourrait allonger bien plus encore cette liste affligeante d’indicateurs.
Par ailleurs, rappelons ce qui est préoccupant pour l’avenir du pays : aucun établissement français ne figure dans la liste des vingt premiers du classement de Shanghai des universités. Quatre établissements sont anglais et un est canadien.
L’Université Paris Sciences et Lettres est la première université française figurant dans ce classement, et seulement en 36e position. La Sorbonne est trente-neuvième.
À Bruxelles, la langue française n’est pratiquement plus utilisée auprès des institutions europénnes, alors que la France est à l’origine de cette construction politico-économique. Il y a vingt ans, 40 % des textes étaient en français, contre 3 % seulement aujourd’hui. L’anglais y est maintenant la langue utilisée.
Dans le domaine du nucléaire où jusqu’ici la France était en tête dans le monde, elle est aujourd’hui à la peine : l’EPR de Flamanville, le générateur de troisième génération que EDF a entrepris de construire en 2007 n’est toujours pas en service. L’achèvement de sa construction est annoncé pour 2023, et son coût sera multiplié par quatre.
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