(…) Cette lutte, selon les auteurs de la note datée de lundi dernier, a rapproché le syndicat “des étudiants musulmans de France”, un mouvement considéré comme radical. Ce dernier aurait amené l’Unef à soutenir le port du voile dans la sphère publique, à tenter en 2019 d’empêcher une représentation de la pièce Les Suppliantes, d’Eschyle, jugée raciste, ou encore à considérer l’émotion suscitée par l’incendie de Notre Dame de Paris comme un “délire de petit blanc”.
(…) Le syndicat est décrit comme “coupé de sa base”, et enchainerait les échecs dans les grandes facs françaises. L’Unef, dont la droite demande aujourd’hui la dissolution, touche aussi chaque année une subvention 600.000 euros par an. Pour l’instant, l’Elysée et le ministère de l’Intérieur n’envisagent pas la dissolution du syndicat mais remet la question de son financement sur la table.