Trois ans de prison ferme pour un viol dans une cage d’escalier 

Le 19 septembre 2018, en pleine journée, une quadragénaire, handicapée, était entraînée dans une cage d’escalier du centre-ville.

« J’ai crié, mais personne n’est descendu de l’immeuble »

Du côté du ministère public, par la voix du vice-procureur Paul Louchouarn, on souligne « une scène surréaliste », la « brutalité » de la relation. Pour lui, l’absence de consentement ne fait aucun doute. Et rappelle d’ailleurs que la vulnérabilité de la victime est, selon les experts, visible de tous.

Quant à la défense, elle plaide la relaxe, un « rapport exotique » avec un prévenu qui a des tendances exhibitionnistes.

Un prévenu qui a annoncé, durant l’audience : « J’ai envie de quitter définitivement ce pays. J’ai un projet de mariage. Avec une cousine en Algérie, que je n’ai pas encore rencontré, c’est comme ça dans nos traditions ». Un projet que le tribunal ne lui donnera pas le loisir de réaliser tout de suite.

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