La mort du “chauffeur de bus de Bayonne”, tué en juillet par des passagers avait ému la France entière. Son épouse, Véronique Monguillot, a lancé une association pour que de tels faits ne se reproduisent plus jamais.
Elle l’avait promis à son époux sur son lit de mort : au-delà du procès, il y aurait un combat. Six mois après l’agression mortelle dont a été victime Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne, son épouse, Véronique Monguillot a lancé une association qui porte son nom.
C’est une association pour tous les chauffeurs de bus, sur le territoire national. On veut se battre pour eux, pour que les choses avancent et qu’ils puissent aller au travail sans avoir un nœud au ventre. Parce que je sais qu’aujourd’hui, il y en a beaucoup qui vont au travail à reculons. Ce n’est pas normal de vivre comme ça.
Véronique Monguillot
(…) L’association Philippe Montguillot a pour but d’aider les chauffeurs victimes d’agression, physique ou verbale. “Nous voulons pouvoir nous constituer partie civile pour tous les procès éventuels, nous voulons que ces gens-là se sentent aidés et soutenus”, poursuit Véronique Monguillot.
“Nous soutenons, nous allons intervenir, mener des actions sur le terrain pour défendre les chauffeurs de bus, explique Jean-Marc Robert, soutien de la famille et vice-président de l’association. Nous demandons notamment à ce qu’un plexiglas recouvre tout le poste de conduite des chauffeurs de bus ou de tram. Et s’il faut taper très haut, jusqu’au ministre des Transports pour faire sortir des lois qui n’existent pas, cela ne nous fait pas peur”.